19 milliards d'euros par an, c'est le coût socio-économique estimé de la pollution de l'air intérieur. Face à ce constat, l’association française des Entreprises pour l’Environnement, dont Veolia est membre, se mobilise en éditant un guide sur le sujet, rendu public à l'occasion d'une table ronde.
Le 10 octobre 2023, une table ronde a réuni six experts à l'occasion d'une publication sur une préoccupation croissante : la qualité de l'air à l'intérieur des bâtiments. Le sujet, devenu un enjeu de santé publique depuis une vingtaine d’années, concerne autant les pouvoirs publics que les acteurs du secteur privé. L’association française des Entreprises pour l’Environnement (EpE) l'a d'ailleurs intégré à son agenda. Au sein de sa commission Santé-Environnement, une quarantaine de grandes entreprises ont multiplié les échanges ces dernières années pour comprendre et répondre aux enjeux sanitaires, environnementaux et économiques liés à la qualité de l’air intérieur. Cette activité a trouvé une première conclusion avec la publication d'un guide destiné à recenser les bonnes pratiques et axes d'amélioration. L'EpE s'est appuyée sur l’expérience de ses membres et l’éclairage d'experts et parties prenantes pour produire un contenu dense et riche d'enseignements.
Photo de l'époque, cette publication se présente comme un point d'étape sur les connaissances acquises et les travaux menés. Pour témoigner, Sabine Fauquez, Directrice Innovation Adjointe chez Veolia, Armelle Langlois, Directrice du Pôle Performance Durable chez Vinci, Corinne Lepage, Avocate chez Huglo Lepage Avocats, ancienne ministre de l’Environnement, Marie Marchand-Pilard, Responsable Santé, Juridique et Recherche-Innovation à l'EpE, Emmanuel Normant, Directeur du Développement Durable chez Saint-Gobain, et Fabien Squinazi, Médecin biologiste, membre du HCSP, de l'OQAI et du collège SEIQA, se sont retrouvés autour d'une table ronde.
Objectif : mieux faire connaître les solutions, déjà opérationnelles, et explorer les perspectives sur cet enjeu de société. Parce que la question du changement climatique a aussi fait irruption dans la perception de la qualité de l'air intérieur : la réduction des émissions demande une meilleure isolation des bâtiments et pose ainsi des questions nouvelles en matière d’aération. Les entreprises sont confrontées à ces questions à la fois comme productrices et utilisatrices de substances variées dans leurs activités, et comme hôtes de leurs collaborateurs ou clients dans les locaux ou les véhicules.
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Ressources
Retrouvez le replay de la table ronde :